Les Longues Barbes
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Les Longues Barbes

Guilde Naine-Gnome dans WoW
 
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 Un combat décisif

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Essimie
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Essimie


Nombre de messages : 438
Date d'inscription : 08/10/2005

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MessageSujet: Un combat décisif   Un combat décisif Icon_minitimeMer 16 Aoû à 14:44

Bonjour mes frères Longues Barbes.
Je souhaite encore partager une histoire avec vous. Etes-vous prêt ?
Cela se passa peu avant la seconde invasion de la légion ardente.
Lordearon était a son apogée. Le fils du roi, Arthas, était déjà un héros et servait son peuple avec un dévouement hors du commun. Soutenu par Uther le paladin, il prit en charge la défense de nombreuses contrées prises soudainement par des escarmouches d’une violence rare causées par un mal méconnu en ce temps qui agissait déjà sournoisement.


J’habitais encore dans la vallée sans nom à cette époque.
Elle était peu habitée et méconnue.
Mais cela n’empêcha pas la venue d’un terrible danger.



Mon frère Tédimie avait fini ses études quatre ans plus tôt, mais il était resté à Gnomeregan car ses talents d’ingénieur lui permirent d’accéder dans la haute hiérarchie technologique de la grande capitale. Il venait nous voir de temps en temps. J’étais toujours impatiente de sa venue. Il ramenait des inventions. Je lui faisais des esquisses de mes idées. Il souriait gracieusement. Mon frère était malgré tout de plus en plus mystérieux. Au fil du temps, il venait de moins en moins souvent. Il faut dire que le trajet était un peu long et que les chemins étaient vieux et rarement entretenus. Mais je ne lui en voulais absolument pas. Il grandissait bien plus vite que moi.
Cette année là je ne suis donc pas venue prêt de l’océan, de l’autre côté des montagnes, là où la neige n’est plus. Je voulais m’extirper dans la solitude pour me retrouver et apprendre de moi.
Je suis parti plein sud pour visiter l’extrémité cette mer de glace sur laquelle nous vivions la plupart du temps. Ayant prévenu mes parents, je suis descendu jusqu’au limite de la vallée sans nom. Je pensais beaucoup aux mystères de la magie. J’avais d’hors et déjà beaucoup appris et bientôt j’allait vivre les enseignements supérieurs des écoles de magie à Iron Forge et StormWind. En effet, j’ai même réussi à surprendre mon frère quand il vit que j’avais acquis autant de connaissance en arcane qu’en feu et givre. Il m’avait établit des contacts utiles pour mes démarches afin d’accéder à mes envies car il croyait en moi. J’étais finalement doué pour le choix que je fît et j’étais heureuse.
Mais ce jour là, en pleine innocence de l’âge, je ne savais pas à quel point la vérité allait dépassée mes croyances.
La rencontre avec l’immense élémentaire d’eaux m’avait aussi beaucoup apporté. Je n’aspirais qu’à une chose, le revoir. C’était plus fort que moi. Mais je pris conscience durant ma marche que cela ne se ferai pas comme ça, que cela n’aurait pas de sens. Il m’avait comme accepter dans ses rangs que je ne connaissait pas encore. J’avais eu le privilèges de l’avoir rencontré dans un endroit insolite et mystérieux et j’avoue que même maintenant, quand je me remets en situation, je ressens, même à l’heure où je vous écris, des émotions d’espoir et de force qui me restaurent comme un bon sanglier à la bière.
Mon dieu quel délice ces plats de nains !
Si je devais avoir des ennemies, qui seraient-t-ils donc?
Bien plus tard, je compris que mes ennemies seraient fort nombreux et divers, mais sur le moment, quand je vis deux troggs déferler sur un pauvre cerf tout en vociférant des injures dans leur langue, je me suis dit que j’étais mis à l’épreuve.
Bien sûr, tout être vivant à le droit de se nourrir, hors, quand l’un d’eux me vit au loin, je savais que ma vie était en jeu et la peur me pris au tripe comme jamais je ne l’avait vécu. « Mais qu’est que des troggs faisaient par ici ? »
C’était une peur qui alerta tous les sens de mon être. Cette impression de survie laissa place à toutes autres formes de pensées pendant les minutes qui allaient suivre.
Les troggs abandonnèrent l’idée de manger le cerf. J’étais devenu le cerf !
Ni une, ni deux, je me suis concentré pour invoquer une boule de feu. Le trogg de tête explosa soudainement. Il me sembla qu’il était fortement équipé. Le deuxième sorti du tourment de vapeur causait par les flammes sur la vallée enneigée.
« Concentres toi sur lui » me souffla ma conscience aiguisée.
Avant même que je ne puisse prendre un coup de dague, je fît trait de feu sur mon second adversaire et me transféra à prêt de vingt mètres de lui pour échapper à son étreinte mortelle. Mes mains brillèrent alors d’une énergie obscure presque équivalente aux magies de l’ombre pour finalement envoyer cinq projectiles des arcanes. Beaucoup résistèrent. Je pris peur davantage. Exerçant au préalable une forte pression sur mes petites mains je me mit à invoquer une autre boule de feu mais je m’interrompis car le temps me manquait. Le trogg était rentré dans une rage sans pareil et il était de nouveau très proche de moi. Trop proche. Et ce fût finalement son erreur. La nova de glace le stoppa net. Je fît un bond en arrière et lui infligea un coup mortel de mon cône de givre. Les yeux révulsaient, il s’écrasa lamentablement au sol. Je ne put cependant pas lutter contre cette horrible image où je me voyait morte sous leurs coups à mon tour.
« Ton heure n’est pas encore venue petite Essimie, ton histoire ne fait que commencer. »
J’étais effondré. Mes mains se mirent sur ma tête presque machinalement. Je pleurais. J’avais eu très peur. J’étais horrifiés. Jamais je n’avait employé ma magie contre des être vivants. Je n’avait jamais tué. Soudainement, alors que je rentrai en état de choc, un bruit sourd éveilla en moi une douleur sans pareil. Mon épaule était en sang. Un trogg hurlait derrière moi. Je fît face à mon agresseur, les larmes gelant sur mes joux. J’avais reçu une dague de plein fouet et dans le dos. C’est alors que « la colère » s’empara de moi, écrasant sans état d’âme la peur et mon esprit tout entier. Je ne voyait plus la neige ni la mer de glace. Je ne voyais plus les montagnes à l’horizon, ni l’objectif de mon voyage, ni ma famille. Le monde n’existait plus. Une puissance malsaine s’insinua en moi. Je senti les flammes montés, évolués sur moi comme si j’étais un arbre qui brûlait contre son grès, ne pouvant se déplacer pour échapper à sa fatalité. Je n’étais que peu fière de cet état d’esprit mais je perdis vite la notion de bien et de mal car je pouvais savoir au fond de moi qui si la peur revenait, ma vie se terminerai aussi vite que le trogg que j’avais envoyé en enfer quelques instants plus tôt.
Le premier trogg que j’avais gravement blessé brûlait tout bonnement. Mon sort l’avait enflammé et son visage se convulsait tant la douleur devait être insupportable.
Mon esprit explosa sous les coup de « ma haine » qui martela ma colère. Celle-ci céda. Alors, ma concentration prit un niveau de plus. Mes mains prirent feu mais cela ne m’affecta pas. Le trogg que je pouvais distingué en armure de maille sorti une épée de son fourreau au dos et accéléra son rythme. Il fonça droit sur moi, le vent éteignant les petits foyers sur son corps.
La haine laissa place à l’inconscience et quand mon ennemie rentra dans le périmètre de mon attaque, mes petites mains se levèrent au ciel et la terre prit feu sous un choc de flamme critique qui enflamma de nouveau le guerrier. Celui-i ne s’effondra pas tout de suite mais il était tellement hébété qu’il marcha lentement et que ses hurlement s’arrêtèrent. Il faisait face à sa mort. Il lutta contre un poids invisible, sa main tendu, l’arme en avant pointait droit sur moi, perdant de sa vie à chaque seconde pour finalement s’étaler pitoyablement à mes pieds.
Je fît quelque pas en retrait, retrouvant ma personnalité par étape, spontanément et rapidement.
J’étais sans expression et m’endormi malgré moi sur une surface glacée entouré par la neige.
A mon réveil, j’avais si froid que j’avais l’impression que ma vie s’évanouissait doucement. Avec du recul ce n’était peu être pas complètement fort. Les troggs calcinés étaient toujours là, prêt de moi. Voulant oublier cela au plus vite, je parti en direction de ma maison. J’avais beaucoup de chemin à faire. Mais un problèmes tout autre devait se régler maintenant. Il fallait que j’enlève cette dague de mon épaule au plus vite. L’hémorragie reprendrai mais j’avais appris à me faire des bandages de lin épais. Il fallait que je sorte ce corps étranger au plus vite. Il n’y avait cependant qu’une seule solution dans l’état actuel des choses.
Et mince ! Oui j’avoue, je me suis évanoui. La douleur fût telle que je ne me rappelle pas avoir crié de douleur. Je suis retombé dans un court sommeil, sous un climat peu réconfortant, aguichant petit à petit la venue de ma propre mort.
A mon second réveil, j’ai pu constaté les dégâts. J’avais perdu trop de sang. J’étais trop faible.
Je me fît un bandage et me restaura avec du pain et du poisson séché. Il fallait que je nourrisse maintenant mon esprit pour gagner en vigueur et détermination. J’avais plus d’une journée de marche à faire.
Cela aurait pu faire l’objet d’une autre histoire mais elle est bien trop personnelle pour être contée ici. Le retour fût lent, douloureux, emplit de désespoir mais me procura une richesse d’enseignement que tout le monde à vécu un jour ou l’autre. Donc je pars u principe ou vous pouvez parfaitement comprendre. N’est-t-il pas ?
A mon arrivée, ma mère et mon père m’accueillirent en pleurant. J’avais maigris , mes traits de fatigue et de torture morale et physique avait comme changés les traits de mon visage. J’étais cadavérique. Une bonne semaine de remise en forme et je pu raconter mon histoire sans m’arrêter. Tout se passa bien. Mais je compris que mon père partirai sous peu pour informer les capitales d’un danger grandissant qui causa plus tard la chute de notre royaume. En effet les témoignages comme cette petite histoire devenaient récurrents à cette époque. Et bien qu’ils furent pour la plupart signalés, cela n’empêcha pas Gnomeregan de sombrer sous la gouverne des troggs. Mais n’oublions pas que c’est un choix que l’ont fît pour laisser les elfes, les humains et les nains se concentrer sur l’invasion du fléau.
Avant son départ pour rejoindre Tédimie et faire office de messager, la veille au soir, mon père me fît comprendre à quel point lui et ma mère avaient été fier de moi lors de mon retour.
Je dormis alors profondément.
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